Après presque trois ans de préparation et de travaux, la révision de la loi de bioéthique de 2004 a été adoptée en juillet 2011.
La plupart des améliorations défendues par le groupe de réflexion Demain la Greffe ont été adoptées. Il s’agit donc d’un franc succès, qui prouve que le modèle original de co-construction que nous avons mis en place fonctionne.
Ces évolutions législatives étaient bien entendu nécessaires pour accompagner les évolutions de la société et pour mieux répondre aux besoins des malades et des familles.
Elles ne seront cependant pas suffisantes pour transformer le paysage de la greffe en France.
Seule une véritable volonté politique pourra susciter la dynamique nécessaire pour développer conjointement le prélèvement sur les donneurs en état de mort encéphalique et après arrêt cardiaque ainsi que le recours à la greffe rénale à partir de donneurs vivants.
C’est le sens de l’action de Demain la Greffe pour les années qui viennent.