L’annonce d’un nouveau plan greffe représente sans aucun doute une précieuse opportunité pour jeter les bases d’une organisation plus performante de l’activité de prélèvement et de greffe, prenant en compte à la fois les évolutions des besoins de la population, mais aussi le nouveau contexte d’organisation et de gouvernance en santé(cf. annexe 1).
Ce document s’attache ainsi à formuler des recommandations destinées à augmenter l’offre en greffons disponibles, en développant conjointement les différentes sources d’organes : le prélèvement sur donneurs décédés en mort encéphalique, mais aussi suite à un arrêt cardiaque (de catégorie de Maastricht I, II et III), ainsi que sur donneurs vivants (pour le rein).
Il aborde notamment les moyens à mettre en œuvre pour accompagner cet effort au sein des hôpitaux, mais aussi en termes financiers, tant du point de vue du prélèvement que de celui de la greffe. Il revient sur les améliorations à apporter à l’organisation de l’activité de greffe à partir de donneurs vivants et à leur prise en charge pour rendre possible son développement. La nécessaire adhésion de la société française au principe du don et les moyens de la renforcer font également l’objet d’une réflexion spécifique.
Si les attentes immédiates concernent de manière évidente le développement du prélèvement, l’amélioration de l’équité territoriale dans l’accès à l’offre de prise en charge (accès à la liste d’attente, accès à la greffe) constitue également une préoccupation essentielle. Ainsi, des propositions sont formulées afin d’optimiser le parcours de soins des patients insuffisants rénaux, visant notamment à limiter les inégalités d’accès à la liste d’attente. Les modalités d’attribution des greffons sont abordées, avec l’objectif de diminuer les durées médianes d’attente ainsi que les variations observées entre régions et entre équipes…