Synthèse du séminaire
Les conceptions présidant à l’organisation du prélèvement d’organes et de la greffe en France, au Canada et aux Etats- Unis
Paris, 15 et 16 avril 2010
Conclusions présentées par Yvanie Caillé, présidente du Comité scientifique du séminaire, co-fondatrice du groupe de réflexion Demain la Greffe, et Michel Doucin, ambassadeur chargé de la bioéthique et de la responsabilité sociale des entreprises.
Le séminaire que nous venons de vivre ensemble fait suite à celui que nous avons organisé voici un an et qui a permis d’entendre des représentants d’une dizaine de pays européens nous expliquer comment ils essaient de faire face, certains avec des succès partiels, d’autres plus complets, (par exemple l’Espagne ou la Norvège), à ce drame de l’incapacité de nos systèmes de santé à répondre au besoin vital en greffes d’organes que connaissent des milliers d’Européens.
Cette expérience très stimulante de l’année passée nous a donné l’envie d’explorer d’autres horizons pour tenter d’y comprendre les principes qui président aux choix faits en matière de don et de transplantation, ainsi que les méthodes mises en Å“uvre. Notre choix s’est porté sur nos « cousins d’Amérique du Nord ». « Cousins », c’est ainsi que la presse et l’opinion publique appellent affectueusement les habitants des Etats-Unis et du Canada. C’est dire si nous nous en sentons proches.
Mais cette proximité n’exclut pas des différences significatives dans l’interprétation de valeurs communes. Et nous avons abordé ce séminaire avec le désir très vif de comprendre ces divergences…
Celles-ci s’expriment tout d’abord dans le bilan des situations respectives, sujet par lequel nous avons débuté
nos travaux…