La pénurie d’organes est en France une réalité dramatique : chaque année, environ un tiers seulement des malades en attente sont transplantés. De trop nombreuses vies sont perdues ou gâchées. Or, des solutions existent et d’autres sont à inventer.
Dans un pays comme le nôtre, qui a pris toutes les mesures législatives et réglementaires nécessaires pour empêcher et lutter efficacement contre le trafic d’organes, il est désormais possible d’aborder ces questions avec une grande sérénité et liberté d’esprit, sans tabou ni frilosité excessive.
C’est pourtant prouvé, la greffe, ça marche. Les taux de réussites sont très élevés et continuent de progresser avec les avancées de la science. La greffe permet non seulement d’améliorer la qualité de vie et la durée de vie des malades, mais aussi de réaliser des économies très importantes pour notre système de couverture sociale, puisque les malades greffés sont astreints à des traitements moins lourds, et donc moins couteux.
Si, aux yeux des médias et du grand public, la greffe d’organe a perdu son statut de médecine de l’exploit et de l’exception pour devenir une technique presque ordinaire, elle ne sera jamais une médecine de routine pour ceux qui la vivent « de près », qu’ils soient malades ou soignants. D’où la nécessité d’une réflexion et d’un partage d’expériences.
Demain la Greffe est un espace de réflexion ouvert, réunissant des individus issus d’horizons et d’expériences les plus divers, qui souhaitent contribuer à la promotion d’une réflexion pragmatique, libérée de tout a priori, dans le respect des grands principes éthiques et humanistes